Nouveau départ

À peine un pied posé que déjà l'autre s'en va...
Après tout, c'est comme ça qu'on avance !

Et me voilà parti à nouveau, loin du point de retour, vers de nouvelles aventures. Un an jour pour jour après que j'ai quitté le Japon...

Paris ne m'aura pas fait écrire grand chose, en tout cas pas ici. Si je regarde en arrière, mine de rien, il s'en sera quand même passé pas mal, des choses... Un mois en Afrique, la première fois, au Cameroun, en avril dernier. Deux mois passés à travailler à la Sorbonne, à passer de la docilité monolingue des classes japonaises à l'exubérance estivale d'une classe de 20 nationalités différentes, et de belles rencontres. Puis un mois à l'Institut Catholique; autant de nationalités plus quelques membres de la tribu de Dieu : des frères, des soeurs, des mères, des pères, tout ça.

C'est à ce moment là, un samedi de septembre plein de soleil, le 13, qu'est venue au monde l'adorable Thaë... et rien n'a plus jamais été pareil.

Reprise des études, travail dans une école d'ingénieur, mais pas trop. Noël, la famille, les amis, Paris retrouvé, dont les charmes de l'été ont rapidement laissé place à la marche étriquée du cours des choses quotidiennes, entre pas trop pressés et courses énervées, aveugles à la beauté des choses.

Pourquoi ne peut-on pas simplement vivre à Paris ? J'ai l'impression d'y être toujours pour faire quelque chose en attendant d'être ailleurs.

Et pourtant, inévitablement, au bout d'un moment le besoin d'y revenir se fait sentir...

Quelques textes épars, mais trop peu. Une collaboration à La Petite Femme, un texte pour la Diseuse, d'autres sur les murs de Rome avec des dessins de Maya, lors du fantastique festival Crack!!, ou sur les murs de Paris; ça, ce n'est qu'un début.


Une collaboration avec mon amie Kayoko, texte et gravures, qui verra le jour un jour, et des poèmes sans saveurs qui ne le verront jamais.

D'autres choses encore, des désirs, des promesses et le temps, peut-être, ici, de les tenir.

Ici, c'est désormais Bujumbura, Burundi.
Je suis arrivé avant hier soir pour participer à IFADEM, une initiative de formation des maîtres de 5ème année (CM2), co-pilotée par les deux organismes de la francophonie, l'AUF et l'OIF.

Arrivé il y a deux jours, je reste environ trois mois.
Mon crayon à retrouvé le papier et a déjà plein de choses à me dire...

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