Articles

Affichage des articles du décembre, 2007

Résonnances

Image
La vérité ne se laisse approcher que dans la multitude de ses miroirs. Antonin Artaud - La Question se pose de... (lu par Maria Casarès) "Ce qui est grave est que nous savons qu'après l'ordre de ce monde, il y en a un autre. Quel est-il ? Nous ne le savons pas. Le nombre et l'ordre des suppositions possibles dans ce domaine est justement l'infini. Et qu'est-ce que l'infini ? Au juste, nous ne le savons pas. C'est un mot dont nous nous servons pour indiquer l'ouverture de notre conscience vers la possibilité démesurée, inlassable et démesurée. Et qu'est-ce au juste que la conscience ? Au juste, nous ne le savons pas. C'est le néant, un néant dont nous nous servons pour indiquer, quand nous ne savons pas quelque chose, de quel côté nous ne le savons, et nous disons alors conscience du côté de la conscience, mais il y a cent mille autres côtés." Antonin Artaud       

Mon coeur sur ta main

Image
Un arbre sur nos yeux Nos coeurs à l'intérieur Le mien ouvert aux vents A l'ombre et sa salive Le tien le recouvrant Quand sous la larme arrive La paix du tremblement Qui fait vibrer les murs Ta voix qui fait néant Le remous des murmures Craquant comme la glace Au passage du vent Sur un organe ouvert Tu viens si simplement Redessiner nos terres Est-ce que l'on sait ce qui se passe ? L'amour est l'étincelle Belle Cruelle D'une lame pointue Sur un coeur mis à nu * Merci Maya * Hélène Martin Chante Aragon - Chanson Noire Chanson Noire Mon sombre amour d'orange amère Ma chanson d'écluse et de vent Mon quartier d'ombre où vient rêvant Mourir la mer Mon doux mois d'août dont le ciel pleut Des étoiles sur les monts calmes Ma songerie aux murs de palmes Où l'air est bleu Mes bras d'or mes faibles merveilles Renaissent ma soif et ma faim Colliers colliers des soirs sans fin Où le coeur veille Dire que je puis disparaître Sans t'avoir tressé